Parmi les nombreux romans incontournables de la littérature fantastique, cette page ne parlera à priori que de ceux qui ont inspirés l'univers de Méreinetidor. Il n'est pas indispensable de les lire pour parcourir les pages du multivers, ni même pour y jouer ... sauf peut être si vous décidez d'aller justement vous balader dans une des zones inspirées directement par un de ces livres... Quoi qu'il en soit, je ne peux que vous conseiller de lire ces incontournables chefs d'oeuvre de le littérature fantastique. Cette page n'est finalement faite que pour ça.
Dragonlance de Weis & Hickman
C'est la première fois que le roman s'adaptait au jeu de rôle. En effet, les modules de jeu sont sortis en premier, produits par TSR, puis ont été suivis des romans, écrits par le scénariste Tracey Hickman en équipe avec l'écrivain Margaret Weis.
En ce qui concerne Méreinetidor , je devrais faire un résumé des deux premiéres trilogies (que j'ai lu) mais en retenant seulement les points importants, à reprendre dans l'histoire de Méreinetidor, plus précisément à l'époque des Guerres Divines de la fin du premier âge, et de ses deux cataclysmes, que les aventuriers de cette saga, vivent (le premier grâce à un voyage dans le temps des fréres Majere, le second parce qu'ils en sont tous des acteurs principaux, empêchant le Chaos de submerger le monde).
Fritz Leiber et la ville de Lankhmar
C'est dans sa plus célèbre saga, le cycle des épées, qu'évoluent deux personnages désormais incontournables du fantastique : Fafhrd et le Souricier Gris, dans une ville non moins précieuse : Lankhmar ... le tout dans un petit monde appelé Newhon. Repris en gamme de jeu par TSR à l'époque ADD, nous esperons la présenter sur le site prochainement.
Sur Méreinetidor, la ville de Lankhmar s'appelle Olm et est située en Zone 4 de Naskyrie.
R.Zelazny et le cycle des princes d'Ambre
Poster de Florence magnin, sorti dans un ancien Casus Belli.
Vous pouvez le télécharger au grand format (clic sur l'image)
Ces dix livres (deux sagas qui se suivent) ont beaucoup inspiré la mythologie Méreinetidorienne et particulièrement la structure de l'Univers Infini dans lequel sont censés exister tous les mondes (y compris Terra Nova, notre terre).
Les dix tomes de la saga des princes d'Ambre
Dune de Frank Herbert
Une suite de romans où l'imagination va trés loin. Les deux premiers tomes sont absolument incontournables. Le cadre de la planète Arrakis inspire une des régions "trop chaudes" de Naskyrie (le Pantor zone 6).
Dune : le jeu de rôle.
Il a en effet existé un jeu de rôle, dans les années 80, se passant sur Arrakis, la planète des sables. La version originale est désormais introuvable, mais, en revanche, il existe, en anglais, une adaptation su system D20. Vous pouvez le trouver ici.
Un héritage perpétué
Nous vous proposons cet extrait de "La maison des Atréides", le premier des trois tomes de "Avant Dune", écrits par Brian Herbert - le fils de Frank Herbert - en collaboration avec Kevin J.Anderson. Il retrace l'intéressant aprentissage des navigateurs de la guilde, saturés d'épices.
Une adaptation Méreinetidorienne de cet extrait existe dans CETTE PAGE A VENIR du multivers de Méreinetidor.

La saga d'Elric de Melniboné, par M.Moorcock.
Cette saga et le monde dans lequel ce prince albinos évolue (les Jeunes Royaumes) sont insérés dans Méreinetidor à la même époque que celle de Lancedragon (les Guerres Divines de la fin de premier âge, il y a plus de 3000 ans). Les jeunes royaumes sont répartis entre les zones 5 et 6 de Naskyrie (les Royaumes Chassanides et le Pantor), l'hémisphère nord et le sujet du second des quatre livres de Méreinetidor. Si la saga est contemporaine au Châtiment et a donc eut lieu il y a plus de trois mille ans, les Jeunes Royaumes, quant à eux, existent encore en Naskyrie. Même si ils ont connus un catacysme et trois millénaires de changements, ils peuvent - au moins partiellement - continuer à s'inspirer des idées de M.Moorcock, si bien reprises dans les livres du jeu de rôle nommé initialement Stormbringer (puis Elric). Notez que la saga fut moins violente, sur Méreinetidor, que dans les récits originaux de M.Moorcock. La fin de celle ci n'a en l'occurrence pas abouti à la destruction totale du monde et de ses habitants, que l'on peut lire dans le dernier volet de la saga d'Elric. Les dieux de Méreinetidor ont en effet permis que la plupart des civilisations du premier âge connaissent suffisamment de rescapés pour continuer leur existence. Ainsi, aujourd'hui, alors que la Campagne de Brian va commencer, des royaumes tel que Vilmir, Melnibonée, Pan Tang .... etc ... peuvent encore exister entre la zone 5 et la zone 6 de Naskyrie.
Extraits du Cycle d'Elric
Voici quelques phrases tirées de la saga, sur le thème "voyage dans d'autres plans", une des spécialités de Moorcock
...Elric dépêcha son âme par le dédale de la logique, par delà les plaines infinies des concepts, par delà les cimes des symboles et l'univers des alternatives.
Invocation de Arioch "Elric des dragons"
Vous allez avoir abondamment sujet à vous émerveiller, messire. J'esquisserais bien une description de ce qui vous ettend si ma mémoire n'était aussi déplorable, mais je puis vous dire, d'après les bribes de souvenir que j'en ai, qu'il existe une infinité de mondes, que certains sont encore à naître alors que d'autres ont fini par sombrer dans la sénilité sous le poids des ans, qu'on en voit surgir des rêves ou disparaître dans les cauchemars ...
... Il est fréquent que le soleil soit absent de ces mondes surnaturels car ils n'obéissent à aucune loi qui nous sont familières. Indifféremment plats, hémisphériques, ovales ou annulaires, voire en forme de cubes, ils n'existent qu'en tant que satellites de ces royaumes que nous nommons "réels" et par conséquent ne dépendent pour leur ordonnancement d'aucun système, qu'il soit solaire, lunaire ou planétaire, mais des exigences - spirituelles, imaginaires, philosophiques et ainsi de suite - de mondes qui, eux, requièrent un soleil pour les chauffer, une lune pour mettre leurs marées en branle. Il est même une théorie qui voit dans nos mondes les satellites alors que ces plans surnaturels seraient les berceaux de nos réalités...
Jaspar Colinadous dans "La forteresse de la perle"
... Elric interrogea Oone, voulant savoir comment il se faisait que, marchant depuis des heures, ils n'eussent ressenti ni faim ni fatigue.
- C'est l'un des avantages de ce royaume, dit-elle. Mais le revers de la médaille est considérable : on y perd aisément toute notion de temps et l'on risque d'oublier sa destination et le but du voyage. Par ailleurs, il y a lieu de garder en mémoire que si l'on semble n'éprouver ni perte d'énergie physique ni troubles liés à la faim, d'autres formes d'énergie n'en sont pas moins dépensées. De nature psychique ou spirituelle, certes, mais tout aussi précieuses, vous en conviendrez. Montrez vous économe de telles ressources, prince Elric, vous en aurez bientôt un urgent besoin !
... Cette pause forcée entraîna chez Elric un soudain pessimisme. Incapable d'évaluer ses besoins physiques, incertain de ce qui se passait dans le monde qu'il avait quitté, perturbé par la certitude que le temps leur était compté, il commença de se dire qu'il pouvait avoir fait fausse route, s'être embarqué dans une aventure vouée à déboucher sur un désastre général. Il se demanda pourquoi il s'en était si totalement remis à Oone.
Elle lui effleura l'épaule
- Rappelez vous ce que je vous ai dit. La fatigue, ici, ne se manifeste pas dans les muscles mais dans l'humeur. Il vous faut chercher les nourritures spirituelles avec autant de zèle que l'eau et les aliments du corps en temps ordinaire.
Il la regarda dans les yeux, y vit chaleur et bonté. Instantanément, son désespoir commença à se dissiper.
La forteresse de la perle
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